Votre lecture du moment.

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En ce qui me concerne, il s'agit de Baudolino, de Umberto Eco.

Baudolino, un jeune paysan fantasque et menteur, fait la conquête de Frédéric Barberousse et devient son fils adoptif.
Baudolino fabule, invente, et, comme par miracle, tout ce qu'il imagine devient histoire...
Aventure picaresque, roman-histoire d'où émergent en germes les problèmes de l'Italie contemporaine, récit fantastique, théâtre d'inventions hilarantes, ce livre célèbre la force du mythe et de l'utopie.

Quant à moi, c'est le Silmarillon de Christopher Tolkien que je relis pour la énième fois.

Pour ceux qui ne connaissent pas, le Silmarillon c'est une synthèse de toute la mythologie tolkienienne de l'Ainulindalë (Génèse d'Arda) à la Guerre de l'Anneau (dont tout le monde connait désormais les moindres détails grâce à l'adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux) et qui constitue le point d'orgue du Troisième Âge. Un must-have pour tout Tolkiendili qui se respecte !

En ce moment, je lis La quête d'Ewilan

Roman de fantasy, La quête d'Ewilan raconte l'histoire d'une jeune fille de 14 ans qui découvre qu'elle appartient à un monde parallèle au notre. De fil en aiguille, elle se découvre le pouvoir de "dessiner" par la pensée des choses, et de pouvoir passer de notre monde à son vrai monde.

Mon avis sur cette oeuvre : je n'adhère pas. C'est un recueil de clichés de l'heroic fantasy. Les personnages sont lisses, les aventures vues et revues, et l'écriture assez simple.
Bref, au delà de tout ça, j'ai réussi à trouver un petit intérêt à l'histoire tout de même. Une mythologie intéressante semble se dessiner, de ce fait, je m'accroche pour ne pas me faire d'idées trop vite.
Même si mon avis semble ne pas changer durant ma lecture... (je suis au tome 2)

Pour ma part, je lis Le papillon des étoiles, par Bernard Werber.

Décidant d'aller voir si l'aventure humaine peut recommencer ailleurs, un jeune ingénieur en aéronautique conçoit et fabrique un gigantesque voilier solaire, capable de se propulser dans le vide interstellaire. A son bord, 144.000 passagers, dont la descendance aura une chance de parvenir à destination, après un voyage de 1000 ans.

Tiens, tiens, ça me rappelle UMN...

Je suis dans Théorie de la classe de loisirs, de Thorstein Veblen. Il s'agit d'un ouvrage quelque part entre l'économie, la sociologie et la philosophie, extrêmement intéressant et virulent.

En gros, la théorie de Veblen (que je simplifie grossièrement, donc ne lui faites pas de reproches avant d'avoir vérifié que les défauts ne viennent pas de mon interprétation) est qu'il existe dans les sociétés primitives une classe "laborieuse" qui accomplit les tâches peu gratifiantes, et une classe "glorieuse" qui se livre à des activités comme la chasse, la guerre, utiles mais surtout considérées comme des "exploits" au détriment du travail d'artisanat, de cueillette, etc... Ici s'opposent l'acquisition de bien par la production et par la force.

Des castes s'installent alors : les ouvriers ou paysans d'un côté, les combattants de l'autre (on peut penser à la France médiévale et ses trois états, mais aussi au Japon et à la caste des samurais). La distinction tend à interdire le travail laborieux aux combattants, trop "minable" pour eux.

La société progresse et acquiert suffisamment de ressources (industrialisation...) pour que les activités guerrières ne soient vraiment plus d'aucune utilité. Pourtant, la classe dirigeante conserve les préjugés de la caste guerrière de jadis, notamment son aversion pour le travail productif. Valorisant les activités traditionnelles de la classe supérieure (chasse, guerre, sports, religion), elle devient une classe de loisirs, ce qui ne signifie pas qu'elle est inactive mais que son activité ne produit rien.

J'essaye de rendre justice à Veblen mais c'est très difficile. Si ça vous semble intéressant, il vaut mieux que vous le lisiez vous-même.

En ce moment, je lis La Bête Humaine de Zola.
C'est un livre de la série des Rougon-Macquart. Des histoires de meurtres viennent interrompre les petites vies tranquilles des personnages. J'ai eu un peu de mal à adhérer à l'histoire au départ, je mélangeais un peu tous les personnages. Mais par la suite, c'est devenu plus clair. Et je trouve donc ce roman très captivant. De plus l'écriture de Zola est comme d'habitude irréprochable.

ANNA GAVALDA

En ce moment je suis en plein Anna GAVALDA car je viens de dévorer 35 kilos d'espoir ,Ensemble c'est tout et la consolante même si j'avoue n'ai pas trop accroché avec le dernier.
35 kilos d'espoir est un livre tout d'abord ludique .les proffésseurs de francais le donne généralement en 6 ou 5ême.
Si je n'ai pas trop accrocher avec la consolante c'est parce que je ne suis pas assez mature pour le comprendre ét l'apprécier.